Arrêté du 28 mai 2010 fixant les conditions de réalisation du diagnostic biologique de l'infection à virus de l'immunodéficience humaine (VIH 1 et 2) et les conditions de réalisation du test rapide d'orientation diagnostique dans les situations d'urgence (Lien Legifrance, JO 09/06/2010, p. 10572)

    Un test rapide d'orientation diagnostique détectant l'infection par le VIH 1 et 2 peut être pratiqué sur sang total, sérum ou plasma, au moyen d'un réactif à lecture subjective, en vue d'une prise en charge médicale adaptée. Il ne doit être réalisé que lorsqu'un diagnostic biologique n'est pas possible dans une des situations d'urgence limitativement énumérées : 1° Accident d'exposition au sang ; 2° Accident d'exposition sexuelle ; 3° Au cours d'un accouchement ; 4° Urgence diagnostique d'une pathologie aiguë évocatrice du stade sida. Le test ne peut être réalisé que par : un médecin exerçant en cabinet, un médecin ou un biologiste médical ; une sage-femme exerçant dans un établissement ou un service de santé ; un infirmier, un technicien de laboratoire exerçant dans un établissement ou un service de santé, sous la responsabilité d'un médecin ou d'un biologiste médical. Le résultat du test est annoncé au patient au cours d'une consultation médicale individuelle et il est informé des limites inhérentes à l'interprétation de ce résultat. Tout test rapide d'orientation diagnostique est obligatoirement validé, que la recherche soit négative ou positive, par un diagnostic biologique de l'infection à VIH 1 et 2.

Rubrique :  santé

Voir aussi :
Arrêté du 9 novembre 2010 fixant les conditions de réalisation des tests rapides d'orientation diagnostique de l'infection à virus de l'immunodéficience humaine (VIH 1 et 2)

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