Loi organique n° 2011-333 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des droits (Lien Legifrance, JO 30/03/2011, p. 5497)

Les principales dispositions (présentation plus détaillée)
    Le Défenseur des droits se substitue au Médiateur de la République, à la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (HALDE), au Défenseur des enfants et à la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté est maintenu et il en est de même des autres autorités administratives indépendantes (CADA, CNIL, etc.). La loi organique intervient pour l'application de l'article 71-1 de la Constitution, issu de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, qui a institué le Défenseur des droits. Elle est complétée par la loi ordinaire n° 2011-334 du 29 mars 2011 (voir en bas de page).

Observ. : Une des principales réserves à l'égard de la nouvelle institution est son mode de désignation - déterminée par l'art. 71-1 de la Constitution - n'offrant pas toute garantie d'indépendance à l'égard de l'exécutif.

    GLOSSAIRE :  Défenseur des droits - lois organiques - immunités - incompatibilités - inéligibilité - médiation - transaction - équité    

Décision du Conseil Constitutionnel
CC 29 mars 2011 Loi organique relative au Défenseur des droits

Rubriques :  pouvoirs publics / relations entre l'administration et les citoyens

Voir aussi :
Loi n° 2011-334 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des droits - Loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008 de modernisation des institutions de la Ve République - Décret n° 2011-905 du 29 juillet 2011 relatif à l'organisation et au fonctionnement des services du Défenseur des droits - Décret n° 2011-904 du 29 juillet 2011 relatif à la procédure applicable devant le Défenseur des droits


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